«Deux personnes gentilles et désespérées qui n’arrivent pas à vivre sous le même toit, deux enfants anxieux, incapables de gaieté, même quand ils sont gais, la voici la famille Vinding », jusqu’à ce dimanche d’été des années 60 où Aksel, un adolescent de 15 ans regarde pour la dernière fois sa mère le saluer de la main avant d’être engloutie dans la cascade d’une petite rivière, non loin d’Oslo.
La musique représente le plus beau cadeau que sa mère lui ait offert, car « là où résonne la musique jaillit la vie, plus forte que nulle part ailleurs ». Au sein de la société des jeunes pianistes qu’ils ont crée, c’est cet ailleurs qu’Aksel et les quatre autres finalistes du ‘concours du jeune Maestro du piano’, qui partagent la même obsession dévorante pour la Musique
, veulent s’approprier. Les cinq adolescents en proie à de profonds traumatismes existentiels, torturés par le désir et l’amour, hantés par la mort et la peur de l’échec s’affrontent, se redoutent, s’envient, se méfient d’eux mêmes encore plus que des autres, et poursuivent les mêmes rêves de gloire. Sous le Soleil d’Edvard Munch, le grand peintre norvégien qui a nourri son œuvre de ses souffrances et de ses amours torturées, chacun d’entre eux, tente par la Musique
de donner un sens à sa vie.
Nul autre que Ketil Björnstad, auteur, compositeur et musicien qui a 14 ans remporta le concours des jeunes pianistes, ne pouvait rendre avec la gravité intemporelle d’une symphonie, le douloureux cheminement qui mène de l’enfance à l’âge adulte.
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