Après la mort de Tomas Schell, le 11septembre, dans les Tours jumelles, il ne reste plus à Oskar, son fils prodige de 9 ans, que la compagnie d’un cahier dans lequel il note les choses qui lui arrivent et d’un psychiatre qui voudrait l’hospitaliser. Sa famille, composée du chien Buckmaster, d’une mère trop permissive et trop préoccupée par son propre chagrin, d’une grand-mère très aimante avec qui il communique de fenêtre à fenêtre, par le biais d’un moniteur pour bébés, d’un grand père qu’il ne connaît pas et que le traumatisme du bombardement de Dresde a rendu muet, n’est pas d’un grand secours pour l’aider à surmonter le poids de son lourd secret : les 5 messages laissés par son père sur le répondeur avant la chute des Tours, et dont il n’a parlé à personne.
Un livre torrentiel, luxuriant, extrêmement imaginatif, incroyablement intelligent, linguistiquement inventif, plein de clins d’œil littéraires - et pas des moindres - à Laurence Sterne pour la typographie, aux surréalistes pour l’intégration de photos et de documents visuels, à Borges et Garcia Marques pour le réalisme magique, et sans nul doute à Günter Grass et son Tambour pour le personnage d’Oskar Schell, qui partage avec Oskar Matzerath la précocité et la peur de grandir dans une société traumatisée par la violence et la guerre. Et puis, bien sûr, comment ne pas entendre derrière les cris, les rires et les chuchotements de Jonathan Safron Foe, l’écho de l’Histoire de l’amour de Nicole Krauss, sa femme, à qui est dédié le roman.
ce livre m'a littéralement happé et ému. j'ai adoré !
Rédigé par : ktl | 11 octobre 2006 à 13:52
moi aussi, vraiment, c'est mon gros coup de coeur de rentrée, j'oblige mes clients à le lire!
Rédigé par : marion | 11 octobre 2006 à 14:03
Je compte le lire cette semaine, je t'invite donc sur mon blog pour y lire mon commentraire.
A très bientôt !
Rédigé par : Anne-Sophie | 22 octobre 2006 à 17:53
Absolument magnifique... On me l'a offert pour me rendre le sourire, et là je suis forcée de reconnaître que ce livre est une petite merveille, il ne rend pas que le sourire, il fait pleurer aussi, mais on en sort plus courageux...
Rédigé par : PALMER | 22 octobre 2006 à 18:09